Fontaine Notre Dame des Eaux
Traverser le village en direction de Candale et tourner à gauche au premier carrefour (calvaire), Après une maison en ruine et 2 fermes, un hangar métallique sert de repère, en face de ce batiment emprunter sur la gauche un sentier pentu avec des marques qui conduit à la fontaine;
Rien à voir avec le visuel de la seule carte postale ancienne que l'on peut trouver sur internet, l'oratoire est laissé à l'abandon. Heureusement un panneau indique la direction à suivre. A la sortie de Maylis en direction de Doazit près d'un silo, prévoir de bonnes chaussures car le chemin descend en pente dangereuse sur un terrain boueux.
Fontaine Notre Dame de Maylis; une procession avait lieu autrefois, le troisième dimanche de Carême. Un enfant paralysé des jambes serait reparti de la source en marchant tout seul.
Vers l'an 1040, Dom Guillaume Sanche, Duc de Gascogne, fondateur et restaurateur de l'Abbaye de Saint Sever sur Adour, était marié avec la princesse Uricca de Navarre.
On raconte que Dom Sanche à la chasse au faucon, vit soudain voler et disparaître une colombe du côté de Doazit ! Dom Sanche à cheval l'a poursuivie et descendit dans un petit vallon. Là, dans un "fouillous" de ronces qu'il dut trancher à l'épée, était un petit autel grossier, en pierre, sur lequel reposait une statue en bois de la Vierge Marie, tenant l'Enfant-Jésus. Frappé d'émotion et de respect, Dom Sanche aperçut au pieds de la statue une vasque de terre où poussaient des lys magnifiquement fleuris. Devant la Vierge Marie, le faucon et la colombe côte à côte, comme des amis. Il y vît un signe du destin en faveur de la paix entre la Navarre et la Gascogne. Les fils et petits-fils de Guillaume et Uricca étaient Chevalliers de l'Ordre de Notre Dame des Lys, fondé en Espagne et patrie de la Princesse. Comme ils étaient maîtres absolus de toute la contrée, n'est-il pas naturel de croire qu'ils furent les fondateurs du pèlerinage chalossais élevant la primitive chapelle romane sous le vocable de N.D. des Lys ou Maylis? Ceci dans la deuxième moitié du XIème siècle. Et après de tristes guerres, relevée et restaurée maintes fois, au XIVème , XVIIème, et XVIIIème siècle, La légende ajoute que là où fut trouvée la statue de la Vierge Marie jaillit une source d'eau miraculeuse.