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Saints

Saint Genès ou Saint Genest

Différents saints peuvent être rattachés à ce nom, le Saint invoqué sera celui qui sera attaché à l'église proche mais peut-être aussi un rapprochement géographique de l'influence de ce Saint

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Saint Genès Martyr en Auvergne (IIIe siècle)
L'église romane Saint Genès à Thiers (63300) est dédiée à ce martyr local décapité au lieu-dit 'Creux de l'enfer' "saint Genès ou Genest; un adolescent venu d'orient (probablement de Mycènes en Grèce) et envoyé par sa mère auprès de saint Sirénat, son confesseur, aurait, selon Grégoire de Tours, été supplicié, puis décapité sur le rocher du Creux de l'enfer, à Thiers, pour ne pas avoir dévoilé la retraite de son maître." - histoire et mémoire du lieu du Creux de l'enfer "
La collégiale romane Saint-Genès est bâtie sur l'éperon rocheux qu'occupe le quartier médiéval..
Saint-Genès fut martyrisé au IIIe siècle sur un rocher surplombant le Creux de l'Enfer. D'après Grégoire de Tours et grâce à un miracle, on ne retrouva trace de la sépulture du martyr qu'au VIe siècle.
- Collégiale Saint-Genès, Livardois-Forez tourisme,
Thiers
À Thiers en Auvergne, vers le IVe siècle, saint Genès, qui aurait quitté ce monde par le martyre, encore revêtu des vêtements blancs du baptême.
Martyrologe romain

Saint Genès évêque de Lyon (+ 678)
Genest ou Génis ou Genêt Evêque de Lyon, il avait été prieur de l'abbaye de Fontenelle et aumônier de sainte Bathilde, épouse du roi franc Clovis II.
Devenu ministre royal lors de la régence de sainte Bathilde, il revint dans son diocèse qu'il gouverna "avec toute la vigilance et la charité d'un bon pasteur".
Plusieurs localités se sont placées sous son patronage: Saint Genis l'Argentière-69610, Saint Genis-Laval-69230, et plusieurs autres dans les départements du Rhône et de l'Ain. Voir sur le site du musée du diocèse de Lyon: ...
Genès est nommé au siège de Lyon après la mort de Ennemond (Chamond), victime d'un complot dû à des membres du Palais de Neustrie liés sans doute à Ebroïn, sur la route qui le conduit à Paris près de Chalon-sur-Saône.

Saint Genès d'Arles Martyr à Arles (+ 308) (Geniès ou Genest)
Il faisait office de greffier à Arles en Gaule et refusa d'enregistrer les édits qui ordonnaient de persécuter les chrétiens. Saisi par la police romaine, il fut décapité, recevant ainsi le baptême du sang alors qu'il n'était encore que catéchumène.
Des villages portent son nom: Saint-Geniès (24590), Saint Geniès de Fontedit (34480)... Saint Genest ou Genès (IIIe siècle) est le seul martyr arlésien reconnu avec Mgr du Lau.autel Saint-Genest de l'église Saint-Pierre de Trinquetaille
On pense que Génisius vivait vers la fin du IIIe siècle de notre ère, à l'époque où Aurélien imposait régulièrement des édits de persécution contre les chrétiens. Genest sympathisait avec eux sans être lui-même baptisé. Ses fonctions au tribunal romain consistaient à consigner les dépositions des témoins, les réponses des accusés et la sentence des juges au moyen d'abréviations, de signes appelés nota (d'où le nom dérivé de notaire) qui rendaient l'écriture aussi rapide que la parole. Un jour, la compassion et la révolte l'emportèrent: Genest refusa de tracer sur les tablettes de cire la décision du juge qui était la sentence de mort. Il s'enfuit et traversa le Rhône à la nage. Rejoint par les bourreaux, il fut décapité à Trinquetaille, près d'un mûrier. Les autorités chrétiennes jugèrent qu'il venait de recevoir le baptême du sang et le sanctifièrent. Son corps fut ramené sur la rive gauche et inhumé dans la nécropole des Alyscamps. Les deux lieux de son martyre furent ensuite l'objet d'un culte et cette situation d'une ville double, sanctifiée par le sang et par le corps de Genest, fut fréquemment évoquée par des auteurs chrétiens aux Ve et Vie siècles. Bien qu'une chapelle de l'église médiévale Saint-Honorat porte son nom, la présence de la tombe du martyr ne fut jamais attestée sur le site.
A l'emplacement de son supplice, devant les colonnes d'un temple, fut construit, probablement dès le IVe siècle un édifice primitif demeuré cependant inconnu. Grégoire de Tours ainsi nous raconte, à propos de Saint-Genest, que le mûrier avait succombé à la dévotion des fidèles, laquelle est ensuite transposée à une colonne voisine, restée en place jusqu'au début du XIXe siècle. Source: Rues d'Arles, qui êtes-vous? - Anne Tuloup-Smith - Arles: Les Amis du Vieil Arles, 2001 - Paroisse de Martigues. 
À Arles en Provence, vers 303, saint Genès, martyr. Encore catéchumène, remplissant l'office de greffier, il refusa d'agir contre les chrétiens, chercha à se sauver en fuyant mais, arrêté par des soldats, fut baptisé dans son propre sang.
Martyrologe romain

Saint Genès de Rome Martyr à Rome (IVe siècle)
Comédien de son état, il tenait ce jour-là, sur une scène de Rome, le rôle d'un païen qui reçoit le baptême et que l'on tourne en dérision pour cette raison. Il fut pris à son jeu, reçut la grâce de la foi et, un beau jour, la représentation terminée, se déclara chrétien. Comme il ne voulait pas se dédire, malgré les tortures, il fut condamné à être décapité.

 

Saint Gengoult

Patron des maris trompés Dans l’église de St Josse- au val est honoré un saint au profil particulier (Ville basse de Montreuil) Gengoult est né en 703 à Varennes-Amance, en Bourgogne, dans une famille illustre selon le Bollandiste . Ce gouverneur et gardien des marches de Bourgogne et de Lorraine participe aux guerres de Pépin le Bref. Personnage pieux, généreux, vivant en reclus est assassiné par l’amant de sa femme Ganéa en 763. L’épouse infidèle est soumis à une ordalie, selon le récit hagiographique : « Comme la paillarde ne craignot pas le jugement de Dieu, elle mist incontinent sa main en la fontaine mais elle eut tout le bras bruslé par une fuste vengence de Dieu ». St Gengoult devient dès lors le patron des maris trompés. Canonisé vers 920, il est représenté tantôt à pieds, tantôt à cheval comme St Martin. Du Xème au XIIème siècle, il est surtout vénéré par les bénédictins et les chevaliers à cause de son origine aristocratique. Son culte se répand dans la France du nord.
A Montreuil, il est honoré en l’église St Josse au val où des reliques sont offertes par le chapitre de Toulon 1671. Il a la réputation de soulager les personnes atteintes de la goutte et surtout guérir les affections de la peau. Une chapelle contenant des reliques et une statue équestre lui sont dédiées lors de la réouverture de l’église de Josse au Val en 1854.

On priait aussi St Gengoult contre la clavelée du mouton qui est une maladie infectieuse, virulente, inoculable, contagieuse, la clavelée ou sheep-pox (poxvirose ou variole du mouton) est spéciale aux ovins et non transmissible à l'homme.

Saint Georges

Patron de la paroisse à Saint Geours d'Auribat (Géours = Georges) Saint georges est quelquefois représenté terrassant le dragon qui peut-être assimilé à la maladie. Pèlerinage le 23 Avril. Fontaines à Losse et Saint Geours d'Auribat

Saint Gérard de Corbie

Gérard de Corbie né à Corbie vers 1025 – mort à l'Abbaye de La Sauve-Majeure en 1095, parfois Gérald ou Géraud de La Sauve-Majeure, suivant le nom de sa fondation, est un abbé bénédictin. Il est canonisé en 1197.

Saint Germain

Né d'Éleuthère et d'Eusébie à Autun, il échappe à la mort lorsqu'il est enfant. La mère de son cousin Stratidius veut l'empoisonner pour ravir son héritage, mais la servante donne par erreur le poison à Stratidius1.  Il fut ordonné diacre puis prêtre par l'évêque d'Autun, Agrippin. Le successeur de ce dernier, Nectaire, le nomma abbé de Saint-Symphorien d'Autun.

Au cours d’un voyage à Paris, il est remarqué par le roi Childebert et est ainsi nommé évêque de Paris en 555. Il tente de changer les mauvaises mœurs de la Cour et fonde l'abbaye de Saint Germain des Prés, avec l’appui du suzerain. Charitable à l’extrême, il vit comme un moine jusqu’à la fin de sa vie, observe veilles et jeûnes monastiques et se passe de feu l'hiver

Saint Gervais

Diacre du diocèse du Mans, il fut assassiné alors qu'il revenait d'un pèlerinage à Rome. Il fut enseveli dans la localité qui porte encore son nom : Saint Gervais en Vallières-71350

Saint Girons ou Saint Guirons

Missionnaire d'origine Africaine évangélisateur en Aquitaine au V ème siècle, après avoir été à Rome, et, qui fût tué par las vandales vers 409 dans la ville de Saint-Sever, il est entérré dans la crypte de l'abbatiale à Hagetmau. Les fontaines dédiées à ce saint avait la vertu de faire venir le lait aux nourrices qui en manquaient et aussi des vertus bénéfiques sur les rhumatismes et les maux de tête. La procession avait lieu le 1er dimanche de mai.

Fontaines à : Carcarès Ste Croix, Laglorieuse, Ousse Suzan.

Saint Hilaire

Saint Hilaire de Poitiers

évêque de Poitiers, Docteur de l'Église (✝ v. 367)

Né dans une noble et riche famille païenne d'Aquitaine, ce jeune homme était doué pour les études, mais la question du sens de la vie le tourmentait. Où se trouve le bonheur pour l'homme? A quoi sert d'exister si l'on doit mourir? Y a-t-il un dieu? Déçu dans ses lectures, il découvre un jour ce passage de la Bible "Je suis celui qui est" et s'enthousiasme. Mais la mort reste une idée insupportable. Il trouvera le plein rassasiement de sa faim spirituelle dans l'Évangile de saint Jean, l'évangile de l'Incarnation et de la Résurrection. A trente ans, il demande le baptême. Son envergure le désigne à l'attention des fidèles. Il est élu évêque de Poitiers, rencontre saint Athanase d'Alexandrie, alors en exil en Gaule à cause de l'hérésie arienne. Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie (*) et découvre la théologie grecque. De retour en Gaule, il fera triompher à la fois l'orthodoxie et la paix religieuse. En accueillant saint Martin, pour fonder le monastère de Ligugé, il favorisa l'instauration du monachisme en Gaule. Dans son magistral "Traité sur la Trinité", il a le premier fait entrer, dans la langue latine, les subtilités et les délicatesse de la langue grecque. De tous les Pères Latins, il est celui dont la pensée est la plus proche des Pères Grecs.

(Nominis)

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