Fontaine rouilleuse du pont de la porte Campet

Datant probablement du 19 ème siècle, 

En 1682, la réfection des parapets du pont du faubourg Porte Campet indique la présence d'un mur reliant le pont à la fontaine alors en ruine ce qui suppose que l'utilisation de son eau par les habitants des environs est sans doute plus ancienne (1). Le faubourg de la Porte Campet possédait deux fontaines publiques dont l'une, surnommée fontaine rouilleuse (4), fait l'objet d'un rapport sur les qualités minérales (3). Selon le médecin Jean-Julien Dufau, elle était " universellement estimée par la légèreté spécifique de ses eaux ; l'autre à toutes les caractéristiques d'une eau minérale et ferrugineuse..." (2) Au XIXe siècle, elle se trouvait sur le terrain du sieur Fourcade qui décide d'utiliser ses eaux pour créer un tablissement des bains minéraux (5)  Les communes de Saint Jean d'Août et de Nonères se disputent alors sa propriété.

(1) AD 40, 3 E4, fonds Mauco, liasse 63 : contrat de réparations au pont Campet, mentionnant la fontaine.
(2) 1795, DUFAU (J-J), vue nouvelles, p 17
(3) BETBEDER (J), Dissertation sur les eaux minérales du Mont de Marsan adressée à Messieurs le l'Académie Royale des Sciences de Bordeaux, 1750, Brun imprimeur.
(4) DUPLANTIER-VALENTIN (J-M) Rapport du président : La fontaine minérale du Campet, Société d'agriculture des Landes, 1805, pp 16-17
(5) AD 40, 5 M 59 dossier, dossier sur la fontaine dite du souffre

A noter qu'un plan de la ville avec les sources naturelles  sont consultables  (AD 40, plan 1858, plan 3794

Renseignements recueillis suite au travail de documentaliste fait pour le conseil Départmental pour le recenssement des fontaines du département des Landes