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Saint Julien en Born (40)

Occupé dès l'époque romaine, est dominé par le phare de Contis construit à partir de 1861. La terminaison Born signifie la limite des terres soit à la bordure de l'océan.

La propriété dite "Le Bayle" est inscrite à l'inventaires des monuments historiques depuis 1978.

Commanderie d'Orvignac Commanderie d'Orvignac
Dans les minutes de l'étude notariale de M. Deville, à Mimizan, on ne trouve aucune reconnaissance féodale de tenanciers relative à des fiefs de la Commanderie d'Orvignac ; celle-ci n'est pas davantage mentionnée dans l'énumération des Commanderies dont François de Piolenc, en 1733, et Antoine Suislain de La Tour, en 1779, étaient Commandeurs.

Mais la carte de Cassini (nº 138, f. 162, Vieux-Boucau) marque la chapelle Saint-Barthélemy, d'Orvignac, comme « chapelle de Malte. » Des actes de 1712 et 1719 mentionnent le quartier d'Orvignac comme Commanderie dépendante du prieuré simple d'Orvignac et chapelle de Saint-Barthélemy. Enfin d'autres actes notariés, de 1765 et 1774, nous parlent de terres vendues, sises dans le quartier d'Orvignac, directité de Messieurs les chevaliers de Malte, seigneurs de fief auxquels il faut payer les lods et ventes.

Commanderie de Contis en Saint-Julien-en-Born
M. Antoine Du Bourg la mentionne dans son ouvrage, Histoire du grand Prieuré de Toulouse. « Une discussion, dit-il, se produisit dans le XVe siècle. Le Grand Prieur de Toulouse, P. de Raffin, ayant prononcé la réunion à la Commanderie de Cazalis des membres de Cunctis et de Parentis, Saint Geniez et Billos, qui dépendaient jusqu'alors de celle de Bordeaux, le Commandeur de cette dernière, Guyot de Montarnal, réclama énergiquement la restitution de cette partie de ses domaines. Le Grand Prieur Pons de Malleville transigea avec lui et, pour calmer son mécontentement, consentit à lui rendre les membres enlevés à sa Commanderie, etc. (4 Juin 1485). Archives de Cazalis, L. I, (17).

Le même auteur dit encore : « Ce membre de la Commanderie de Bordeaux (Cunctis et Parentis) était situé dans le pays de Born, la plus misérable partie des Landes, tout à fait sur la côte de l'Océan. Il se composait de fiefs et des dîmes de quelques pauvres paroisses. Ainsi les Hospitaliers possédaient dans la paroisse de Lit la seigneurie de Cunctis, etc. Puis il nous présente Guillaume Ferrand comme commandeur de Cunctis et Parentis en 1328 (18).

La Seigneurie de Contis avait dû être anciennement une paroisse comprenant deux chapelles et aussi deux commanderies, celle de Sainte Madeleine et celle de Saint Jean, avec un hôpital dont nous parlerons plus bas. Les terres et les habitants de cette paroisse furent, dans la suite, partagés entre Saint-Julien et Lit.

« Le commandeur prétendait, nous dit M. Du Bourg, que sur ce territoire (de Lit), l'hôpital possédait la chapelle de Chiquemine et que le curé devait venir y dire tous les ans la messe le jour de Sainte Madeleine. L'enquête prouve que la chapelle dont parlait le commandeur n'était plus qu'une ruine où il était impossible de célébrer les offices ; les vassaux consentirent à ne pas obliger le Commandeur à la reconstruction de cette chapelle et à se rendre pour le service divin à l'église paroissiale de Lit devant l'autel où est l'image de Sainte Madeleine (1589). (19) »

« Nous oserions croire que cette chapelle de Chiquemine dédiée à Sainte Madeleine qui se trouvait dans Contis, mais sur le territoire de Lit, fut reconstruite plus tard sur le territoire actuel de Saint-Julien, à l'endroit qu'elle occupait en dernier lieu jusqu'à la première moitié de ce siècle. Une estimation faite en 1677 par deux experts de Bordeaux pour le comte d'Uza l'indique suffisamment : « Il y a aussi, dit cet acte, une chapelle appelée de Sainte Magdeleine qui représente dans ce lieu (de Contis, paroisse de Saint-Julien) une autre chapelle qui était ailleurs et qui a été détruite. (20) »

 

A propos de cette chapelle, on raconte une légende. Autrefois les habitants de Lit, désireux de posséder dans leur église la statue de sainte Madeleine, patronne de la chapelle, se rendirent furtivement à Contis, enlevèrent l'image de la Sainte et l'emportèrent dans leur église. Mais la Sainte, voulant rester dans la chapelle où elle était vénérée de toute antiquité par les habitants de la contrée, abandonna sa nouvelle demeure. Se dirigeant en ligne droite vers sa chapelle, elle traversa le vaste étang de Lit et Saint-Julien, et alla reprendre sa place après avoir laissé sur les eaux un long sillage parfaitement uni et sans rides qui ne disparut jamais jusqu'en ces derniers temps, à l'époque du dessèchement de l'étang. Sur l'emplacement, ou à peu près, de la dernière chapelle Sainte-Madeleine, a été bâtie une ferme appartenant à M. le Marquis de Lur-Saluces. La chapelle a été reportée au bord de la mer.

L'Eglise d'Uza, construite il y a quelques années, avec tant de magnificence par M. le Marquis, possède aujourd'hui deux statuettes anciennes ayant appartenu à la chapelle de la Commanderie, restaurées avec un goût parfait, l'une de Notre-Dame, croyons-nous, et l'autre de Sainte Madeleine.

Cette chapelle attirait autrefois un concours considérable de pèlerins au jour de la fête de sa patronne. Bien qu'elle ne fût plus paroissiale, on lui faisait des legs pies et bon nombre de fidèles aimaient à se faire ensevelir dans son cimetière.

Faisant la visite des églises de l'archiprêtré de Buch et Born aux mois de septembre et octobre 1626, l'archiprêtre Michel Abot ne parle pas de cette chapelle dans son procès-verbal de visite.

Mais dans un rapport du 28 novembre suivant, adressé à l'archevêque de Bordeaux, il se plaint qu'un certain Caunègre, mort impénitent ni confessé, a été jusqu'alors l'obstacle à ce que le père Hyacinthe de Laporte, des Frères prêcheurs, s'établit dans la chapelle de Contis pour y donner les exercices d'une mission. Dans ce même rapport, Michel Abot dit à Monseigneur que, pour le présent, le séjour de Saint-Julien est fort mauvais parce que le bourg est rempli de femmes qui... ne vivent point dans le respect et que le prédicateur ne peut convenablement y loger. Pour ces incommodités il serait à propos qu'il se logeât à Mézos, car il y a là de bonnes personnes et fort catholiques... (21) Y avait-il encore des protestants à Saint-Julien à cette époque ? Rien ne le prouve, mais rien n'y contredit. Il pouvait y avoir un reste de levain de protestantisme.

L'opposition aux prédications du P. Hyacinthe à Contis était aussi grande l'année suivante et allait jusqu'à lui faire refuser, même à prix d'argent, les aliments indispensables par les hostes de Saint-Julien. Le 18 février 1627, en effet, le P. Hyacinthe envoie une sommation rédigée par le notaire Dufazar aux hostes du bourg qui lui refusent les aliments et la nourriture, à l'effet de lui en fournir en payant un juste prix. Il a été, dit-il, envoyé en ce lieu et aux autres circonvoisins par mandement et commandement de Monseigneur l'Illustrissime Cardinal de Sourdis, pour prêcher la parole de Dieu ; cependant les hostes du dit lieu lui refusent toute sorte d'aliments et nourriture, quoiqu'il n'en demande qu'en tout bien payant. Les hostes donnent pour raison de leur refus, les uns qu'ils n'habitent le bourg que le mercredi et le dimanche, les autres qu'ils redoutent les sévices de certains officiers et procureur du voisinage. (22) »

17. Page 438.
18. Archives de Cazalis, L. I, p. 462.
19. Archives de Lit, L. I, p. 455.
20. Petite Revue Catholique d'Aire, 1874, 9e livraison, p. 244.
21. Archives de l'Archevêché de Bordeaux.
22. Archives de l'Archevêché de Bordeaux.

La Chapelle St Marie Madeleine propriété de Vicomte d' Uza,, fut l'objet de dévotion, puis de libertinage....... Il y eut de l'autre coté du courant une chapelle St Jean dont la fontaine porte encore son nom.

La commanderie d' Orvignac (St Julien) était sous les 'ordres des templiers"

La partie concernant les commanderies a été tiré du site : Etude sur les templiers

 

Les fontaines concernées :

Modifié le: 
03/10/2019 - 11:20
Commune: 

Saint Julien en Born (40)

Saint protecteur: 
Propriétés de guérisons: